✨ Tomber, apprendre, recommencer : l’autre vérité sur l’échec

🕊️ Le poids du mot “échec”

On grandit avec une peur silencieuse qu’on traîne souvent très longtemps : la peur de l’échec.

Depuis l’école, on nous a appris qu’il fallait réussir. Être “bonne élève”, avoir “les bonnes réponses”, ne pas se tromper. Et si on échouait ? Mauvaise note, mauvaise impression, mauvais choix… la honte. Le regard qui pèse. L’impression d’avoir déçu.

Et cette pression ne s’arrête pas en grandissant. Dans notre vie d’adulte, dans notre travail, dans nos projets, dans nos rêves, on continue à croire que si ça ne marche pas tout de suite, c’est qu’on n’est pas faite pour ça.

Mais aujourd’hui, je veux te dire autre chose.
Je veux te parler de l’autre vérité sur l’échec. Celle qu’on oublie trop souvent.

🌱 Et si rien n’était vraiment un échec ?

Et si l’échec, en réalité, n’existait pas vraiment ?

Ce que j’ai compris ces dernières années, c’est que chaque soi-disant “échec” m’a offert quelque chose.
Une prise de conscience.
Une nouvelle direction.
Une part de moi à guérir, à écouter.

Parfois, ce qu’on pense être une erreur est en fait un redresseur de trajectoire. Un détour qui nous ramène là où on devait aller, autrement. Plus lentement peut-être, mais plus profondément.

Chaque fois que j’ai chuté, ce n’était pas un arrêt.
C’était un point de bascule. Une mue.

💫 Ce que l’échec m’a appris

Je me souviens d’un moment précis où j’ai cru avoir tout raté.

Je venais de finir une série de marchés très fatigants. Beaucoup de travail, très peu de ventes. J’étais vidée. Je me suis sentie nulle, découragée. J’ai eu cette pensée : “Peut-être que je ne suis pas faite pour ça.”

Mais après la fatigue, il y a eu le silence. Et dans ce silence, j’ai compris que ce n’était pas moi qui avais échoué.
C’était un système qui ne me ressemblait pas.
Un mode de fonctionnement qui ne me nourrissait plus.

Cet “échec” m’a forcée à réécouter mes vrais besoins : plus d’alignement, plus d’authenticité, plus de douceur.
Il m’a ramenée à moi.

🔥 Apprendre à se détacher du regard extérieur

Ce qui fait mal dans l’échec, souvent, ce n’est pas tant la chute que le regard qu’on croit que les autres portent sur nous.

On veut réussir pour être reconnue. Pour être aimée. Pour être “à la hauteur”.
Mais on oublie que la seule hauteur qui compte, c’est celle de notre vérité.

Alors j’apprends.
À lâcher le besoin de plaire.
À faire les choses à mon rythme.
À écouter ma flamme intérieure, même quand elle vacille.

J’apprends aussi à oser faire différemment.
À sortir du moule. À créer mes propres règles.

À croire que ma valeur ne dépend pas de mes résultats.

🌸 Tomber, oui. Mais pour mieux recommencer.

Ce que je veux te dire, à toi qui lis ces lignes, c’est que l’échec n’est pas une fin.

C’est une étape. Un passage. Un miroir parfois inconfortable, mais toujours juste.

Tu ne recommences jamais de zéro.
Tu recommences avec tout ce que tu as appris.
Avec plus de conscience. Plus de profondeur. Plus de sagesse.

Alors oui, tu peux tomber.
Mais tu peux aussi te relever.
Et recommencer, autrement. Plus toi. Plus vraie.

Avec tout mon amour,

Solène 💗

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🌸 Revenir à soi, doucement…